Lexique R

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L’eau est mise en circulation par une pompe qui l’amène au-dessus du panneau évaporant grâce un distributeur perforé. Ce distributeur situé au sommet du panneau assure une répartition uniforme de l’eau qui s’écoule ensuite sur toutes les surfaces ondulées du panneau de cellulose. Une partie de cette eau est évaporée sous l’action de l’air chaud et sec qui traverse le panneau grâce au ventilateur. Le reste de l’eau contribue à nettoyer le panneau évaporant, et est réacheminé vers la pompe.

La chaleur nécessaire à l’évaporation provient de l’air chaud et sec. Cet air sortant du panneau évaporant est  simultanément refroidi et humidifié sans que le processus d’évaporation ne nécessite un apport d’énergie extérieure. De plus, le rafraîchissement évaporatif améliore l’hygrométrie (humidité relative) ce qui est très favorable à la santé (pas de déshydratation). Ce procédé ne projette aucunes gouttelettes d’eau.
Ainsi, en augmentant l’humidité de l’air, on abaisse sa température et on souffle de l’air rafraîchi.
L’air est à la fois filtré et rafraîchi. Il est renouvelé en permanence et est évacué vers l’extérieur par des ouvertures à laisser ouvertes, ou par des extracteurs. Ainsi s’évacuent chaleur, humidité inutile, poussières, odeurs, fumées etc… en suspension dans l’air.

Le rendement qualifie le résultat obtenu par un procédé de transformation (transformation d’un carburant en énergie restituée à l’air) par rapport au résultat maximum. Ce résultat peut être plus ou moins performant du fait de l’existence d’imperfections, de gaspillage, de déchets ou d’inertie. Ainsi, le terme de rendement est le rapport entre le résultat obtenu et le résultat théorique maximum qui pourrait être rendu.

En théorie, l’énergie maximum que peut récupérer un appareil de chauffage est le PCI (Pouvoir Calorifique Inférieur) du combustible (s’il n’y a pas condensation de la vapeur des fumées).

L’expression du rendement de combustion s’écrit :

Pour les appareils à condensation (avec récupération de chaleur en condensant la vapeur d’eau contenue dans les fumées), il faut prendre en compte l’énergie maximum que peut récupérer un appareil de chauffage + l’énergie récupérer par la condensation (d’où la valeur du rendement supérieure à 100 %) :
Dans le cas des appareils à condensation, il est nécessaire de prendre en référence un autre pouvoir calorifique, le PCS (Pouvoir Calorifique Supérieur), qui intègre cette récupération d’énergie par la condensation (donc le rendement reste inférieur à 100 %) :