Lexique C

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Une cellule photoélectrique est un dispositif composé d’un capteur photosensible et d’un circuit électrique. Le capteur est un élément de contrôle qui détecte les variations lumineuses. Lorsqu’il est soumis à un rayonnement lumineux, sa résistance électrique varie et donc son signal électrique varie.

La variation de la résistance de la cellule étant proportionnelle à l’intensité du rayonnement lumineux, la cellule photoélectrique permet de mesurer une intensité lumineuse et ainsi de transmettre une information à un automate.

Ces capteurs sont une sécurité que vous retrouvez sur les produits S.PLUS type générateurs d’air chaud fioul EF, GF, COMPAC, MF … et donnent l’information au brûleur que la flamme est bien allumée et donc qu’il peut continuer à envoyer du carburant.

Le chauffage à air chaud consiste à porter et à maintenir l’air ambiant à la température souhaitée. L’air qui provient de l’intérieur du local (recyclage) ou de l’extérieur (air neuf) est réchauffé au contact du corps de chauffe de l’appareil(chambre de combustion ou résistances). Puis, il est diffusé directement dans le local ou via un réseau de gaines.

Les appareils à air chaud chauffent un volume d’air.

Les appareils (radiants gaz lumineux, radiants gaz basse température ou radiants électriques halogènes) sont constitués d’un émetteur rayonnant (plaquette céramique, tube d’acier ou résistance électrique) qui, porté à incandescence ou réchauffé par un brûleur, émet un rayonnement infrarouge dirigé vers la zone à chauffer.

Le rayonnement traverse l’air ambiant sans le réchauffer et se transforme en chaleur au contact des corps. On réchauffe les masses (individus, sols, murs et objets), indépendamment de la température de l’air.

On assimile souvent ce mode de chauffage à l’effet des rayons du soleil.  Ce principe de chauffage permet d’avoir une température ressentie par les opérateurs, supérieures à la température de l’air d’où des économies d’énergie.

Cette technique permet de substantielles économies d’énergie (montée en température rapide) et permet de chauffer l’ensemble du bâtiment ou de ciblé par zone (postes de travail).

Un climatiseur fonctionne sur le même principe que votre réfrigérateur. D’un côté il produit du froid et de l’autre (au dos de l’appareil) il évacue du chaud.

Le petit bruit que vous entendez dans votre frigo est le compresseur électrique qui « comprime » un fluide dit réfrigérant qui a la capacité, par ses changements d’état (liquide / gazeux), de récupérer de l’énergie d’un côté et de l’évacuer de l’autre côté.

Votre climatiseur est comparable à votre réfrigérateur si l’on considère que la pièce à climatiser est l’intérieur du frigo et que la chaleur dégagée à l’arrière du frigo est dans le cas de votre climatiseur, évacué à l’extérieur de votre pièce.

On ne fabrique pas du froid : on extrait de la chaleur ce qui génère du froid.

Par conséquent, les  climatiseurs mobiles nécessitent de sortir une gaine vers l’extérieur, en entrebâillant une fenêtre ou en faisant un trou en façade, afin d’évacuer cette chaleur. Le procédé de la climatisation engendre, en plus du froid, un assèchement de l’air ambiant.

Le ventilateur propulse de l’air dans une chambre de combustion où se trouve le brûleur. Le brûleur enflamme le combustible (fioul ou gaz) ce qui dégage de la chaleur. L’air passe par le brûleur où il se charge de toute la chaleur dégagée par la combustion. Ce générateur atteint ainsi des performances thermiques de 100 %.

Les générateurs S.PLUS type ECO, GG, EF et GF utilisant se principe de chauffe se caractérisent par leur  température de soufflage très élevée ainsi que par leur grande mobilité que n’entrave aucun raccordement à un conduit de cheminée.

Tous les appareils de chauffage à combustion directe gaz et fioul doivent être utilisés dans des locaux bien ventilés. Ces appareils sont interdits dans les Établissements Recevant du Public (ERP).

Le ventilateur propulse de l’air sur le corps de chauffe du générateur. Le brûleur enflamme du combustible (fioul ou gaz) ce qui dégage de la chaleur à l’intérieur de la chambre de combustion. L’air passe sur le corps de chauffe où il se charge en chaleur. L’air est ainsi chauffé sans contenir des particules issues de la combustion il est donc chaud, sec et sans fumées. Une cheminée évacue les fumées de combustion vers l’extérieur.

Les générateurs S.PLUS type EF-CA, GF-AC, AG, GEN… utilisant se principe de chauffe peuvent être utilisés pour chauffer des locaux fermés et les établissements recevant du public – ERP (selon règlementations).

Principe de la condensation

« Transformer de la vapeur en liquide s’accompagne d’une récupération de chaleur et donc d’énergie. C’est le principe de base de la condensation en chauffage : récupérer l’énergie contenue dans la vapeur d’eau présente dans les fumées. »

Le principe :

Dans un aérotherme classique, les pertes thermiques se font principalement par les produits de combustion qui sont évacués à l’extérieur. En premier lieu, par leur température, qui est plus importante que celle de l’air de combustion et d’autre part par la vapeur d’eau. L’eau contenue dans les fumées est issue de la réaction chimique de combustion qui produit de l’eau sous forme gazeuse et du CO2.

Lors du passage de l’état gazeux à l’état liquide, l’eau restitue de l’énergie, appelée chaleur latente, qui est perdue si les vapeurs d’eau s’échappent dans l’atmosphère. Le rôle de la condensation est donc de récupérer une partie de cette énergie.

Afin de récupérer cette énergie, on utilise un échangeur-condenseur : l’air ambiant passe sur cet échangeur lorsque les produits de combustion circulent à l’intérieur. Ce procédé a pour but d’élever la température de l’air entrant tout en abaissant la température des produits de combustion. Cet abaissement de température permet de faire condenser la vapeur d’eau. Elle se transforme alors en liquide et libère des calories qui sont récupérées par l’échangeur de l’aérotherme et transmises à l’air de chauffage. Les condensats (eau issue du refroidissement de la vapeur d’eau) doivent être évacués.

Cette chaleur “gratuite” s’ajoute à la chaleur de la combustion.

La récupération de cette chaleur latente contenue dans la vapeur d’eau des fumées est restituée à l’air et permet d’atteindre un rendement supérieur à 105 %.